Les élèves de la classe 4e3 ont assisté, le mardi 8 novembre 2022, à une visite guidée de l’exposition Molière, le jeu du vrai et du faux. Cette exposition, préparée en coopération par la BnF et la Comédie-Française à l’occasion du quadricentenaire de la naissance de Molière, est installée dans les locaux récemment restaurés de la BnF site Richelieu. Les deux commissaires, Agathe Sanjuan et Joël Huthwohl, souhaitent revenir à cette occasion sur les rumeurs qui circulent sur le compte de Molière depuis plus de trois siècles et les déconstruire à la lumière d’études menées depuis les trois dernières décennies. Pour ce faire, ils réunissent des objets d’art très variés : manuscrits, livres, tableaux, sculptures, maquettes, costumes, affiches, photos, vidéos, etc.

Comme le souligne Lison, l’exposition permet tout d’abord de redécouvrir un personnage exceptionnel de la littérature française. Meryem et Louise constatent que, contrairement à ce que l’on pense, Molière n’est pas mort sur scène lors de la quatrième représentation du Malade Imaginaire. Tom, Maxime et Kynlès, quant à eux, ont appris le nom exact du dramaturge comme celui de sa troupe — L’Illustre-Théâtre — avec laquelle Molière parcourt la France avant de se réinstaller à Paris. Alyssa et Sarah mettent par ailleurs en avant le fait que la seule trace écrite laissée par Molière est sa signature. Mohamed, Aksel et Azrar, de leur côté, remarquent le portrait officiel de Molière et le tableau Les Farceurs français et italiens (attribué à Vério, 1670), où l’auteur des Fourberies de Scapin est représenté vêtu d’un costume marron. Elionor, qui avait déjà lu L’Avare, a certes découvert d’autres pièces inscrites au répertoire moliéresque, mais elle s’est aussi rendu compte que les arts dramatiques sont incroyables et que le monde sans Molière ne serait pas le même. Pour Fatoumata, Molière est un homme en avance sur son époque dans la mesure où les comédiens de sa troupe, constituée de quatre femmes et de six hommes, sont rémunérés de manière égale. Daksika a compris les modes de représentation fondés sur la re-création idéalisée.

Les élèves de 4e3 recommandent ainsi à leurs camarades de se rendre à la BnF pour l’exposition Molière, le jeu du vrai et du faux. Ils s’accordent certes que cette exposition leur permet d’apprendre plein de choses et de voir de nombreux objets d’art, mais elle les amène aussi, selon Elionor, à oublier un peu leurs téléphones portables et à découvrir un univers merveilleux. Mohamed, Aksel et Azrar soulignent que bien connaître l’histoire est important pour la culture générale et qu’aller voir une exposition est un bon moyen pour s’instruire. D’après Tom, Kynlès et Maxime, il est en effet intéressant de mieux connaître l’histoire de France et celle de Molière, bien que les trois élèves aient souhaité approfondir leur quête à travers d’autres objets d’art qu’ils n’ont pas pu voir à cette occasion. Selon Eden, qui ne s’intéresse pas vraiment à Molière, l’exposition peut donner envie d’aller voir une pièce de théâtre. Lison, Leïna et Tom ont été séduits par les costumes exposés qu’ils trouvent très élégants. Selon Imane et Louise, visiter l’exposition avec un guide conférencier est un grand avantage. Alyssa et Sarah remarquent que le site Richelieu de la BnF mérite un détour pour lui-même : pour sa magnifique et grande bibliothèque, ses salles de lecture et son jardin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Crédit photo : Mme LOISON